à Piriac : LA PLAGE SAINT- MICHEL
Il s’agit de la plage qui est à droite de la cale du bateau de sauvetage.
Elle doit son nom à une chapelle aujourd’hui disparue qui se trouvait sur les rochers à une époque où la mer n’avait pas encore gagné sur la terre au niveau actuellement connu. Cette chapelle proche du chalet de la pointe, fut emportée par les flots. Près du chalet, côté mer et le protégeant de celle-ci, on peut encore voir les restes de fortifications probablement construites par les Espagnols qui ont occupé Piriac à la fin du 16e siècle.
D’après le rapport de Claude de Roussillon, la chapelle était située : » à un des bouts de la dite ville, vers le soleil couchant et à une distance de la mer de plus de 4 à 5 gaulles « . Mais nous ignorons où se trouvait le rivage à cette époque. Tout a été efface, aucune trace, après un séisme et un raz de marée gigantesque ayant fait reculer le rivage.
UN CIMETIERE
Si nous avons la certitude de l’existence d’un cimetière encadrant cette chapelle comme en était la coutume en Bretagne, ( lors de terrassements des sépultures ont été mises à jour) , nous pouvons estimer l’emplacement de la chapelle à une faible distance de la butte dit de St Michel., située face au soleil couchant, tel que l’indiquait Monsieur de Roussillon. Il a été dit que ce cimetière était celui des Huguenots
En tout état de cause on peut certifier que la disparition de la chapelle se situe entre la date de la visite des émissaires de l’archevêque de Bordeaux en 1636 et la construction du corps de garde de la butte en 1690.
SOURCE : revue Pen Kiriak N° 76 et d'Emile Leterte