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Des Noms et des Hommes

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27 février 2017

Piriac : hameau de ST Sebastien

SAINT SEBASTIEN

Départ de Port nabé, c’ est une anse où se trouve l’embouchure du ruisseau nommé le Nabé qui pendant des siècles a fait le partage entre Piriac et Guerande puis au 19e siècle entre Piriac et la turballe.

Cette anse porte aussi le nom de Port Labé , ce serait donc pour certains spécialistes le port de l’abbé, étant donné que les abbés de Redon étaient propriétaires de ces terres. D’ailleurs on disait familièrement «  je vais au l’abbé »ce qui est donc une référence locale .

Sur cette plage il y a une source d’eau douce le long du Karré-dous ; certains la disent radioactive car ils pensent que l’eau a certainement traversé des lentilles de minerai d’uranium incluses dans le granite de l’arrière pays.

 

 LES MOULINS

Piriac comptait huit moulins mais il y a 100 ans il n’en restait que cinq .

Deux moulins sont liés à St Sebastien

 

LE MOULIN DE SAINT SEBASTIEN 18e siècle

(ou moulin de Lauvergnac ou moulin du Razay)

Ces différentes appellations ont créé dans le passé quelques confusions. Nous ne Si

en 1823, le premier cadastre permet de le situer avec précision (parcelle E 621) dans l’enceinte actuelle du village de vacances du Razay, Il apparteanit aux seigneur de Lauvergnac.

Il est exploité jusqu’à la guerre de 1914, puis mis en vente en 1919  .Le matériel est démonté en 1925 et vendu à Asserac. Il n’en reste aucune trace aujourd’hui.

 

LE MOULIN DE PRAILLANE - 1901

De construction plus récente est en bon état de conservation il a une structure différente et plus perfectionnée (voir le livre de Monsieur Georges Garnier « souvenirs du vieux Piriac »

Il a arrêté de fonctionner en 1939 suite à un violent orage : la foudre est tombée sur la vergue et a cessé de fonctionner. Le propriétaire (gd père de françoise legoff, Adrien Guillas puis Louis Guillas)ayant l’âge de la retraite n’a rien entrepris. Il a était plus tard vendu à la famille Vincent de Nantes, aménagé en résidence d’été et les héritiers en sont toujours propriétaires.

On peut facilement le voir quand on remonte de Port Nabé à St Sebastien. A l’époque il dominait majestueusement la colline.

 

PRAILLANE :

Apparemment c’est une forme francisée, on peut émettre l’hypothèse d’un PRADYANN, c'est-à-dire «  le pré de YANN, le D n’etant pas prononcé.

En divers endroits on trouve d’autres toponymes semblables, en prad notamment à Mesquer Praderoi et pradheol.

 

 

LA CHAPELLE DE ST SEBASTIEN

Le village comme la construction ne remonte qu’ au 13e siècle ou 14e siècle.

C’était une extension de l’important village de Keroudigué, créé par les religieux de l’Abbaye de St sauveur de redon pour abriter les métayers.

La chapelle fut fondée et dotée par Pierre Le Couaillon en 1543. Elle a appartenu aux habitants du petit village de Saint Sébastien jusqu'en 1905, avant de devenir propriété de la commune.

Saint Sébastien est un officier romain ? soldat de l’empereur Dioclétien ,qui jusqu’au bout proclama sa fidélité au Christ vers 288. Le culte à ce grand martyr a été certainement introduit âr les religieux de Redon.

Entrons dans la chapelle :chapelle st seb

 A l'intérieur, une très belle statue en bois polychrome personnifie le saint à qui est dédiée la chapelle.

 

 

Cet édifice est le témoin d'un attachement profond de la part des villageois.
En 1841, la chapelle faillit être détruite à cause du tracé de la nouvelle route, mais face au mécontentement villageois, la route fut déviée.

 

Outre la statue de St Sébastien,_St_Sébastien_ on peut découvrir à l'intérieur deux anges adorateurs du XVIIIe siècle qui proviendraient de l'église de Piriac, une statue de la Vierge à l'enfant (XVIIIe) ainsi qu'un bénitier et une crédence.

 

Un intéressant carrelage et un autel néo-byzantin en mosaïque agrémentent le chœur et contrastent avec l'édifice.

 

Un beau vitrail du XIXe siècle rappelle la vie du saint patron.

 

  • .vitrail

  •  

Cet édifice est le témoin d'un attachement profond de la part des villageois. En effet dans les moments de gros soucis ils accouraient suppliants, les larmes dans la voix : «  St Sébastien, protégez-nous de la peste, des épidémies, de la maladie. Protégez nos enfants et nos troupeaux ! »Saint Sébastien se laissait appitoyer et obtenait du seigneur que cesse le fléau. On venait le remercier une fois par an ou l’on y déléguait sa femme et ses enfants ;

Le sort s’acharna contre elle pour tenter de la détruire.

Il y a 40 ans c’était pour redresser le tracé de la route : il s’en est fallu de peu qu’elle ne soit rasée considérée comme une vieillerie.
Déjà précedemment ,en 1841, la chapelle faillit être détruite à moitié, dans le sens de la longueur, pour tracer la nouvelle route. La moitié, pas plus !

Une nouvelle de cette importance fit le tour du pays et une polémique commença qui dura des années : des rapports circonstancies innombrables furent rédigés pour ou contre, par les autorités ; à savoir : Le maire, le curé et les ponts et chaussées , le conseiller général, et l’evêque et le prefet.

Un problème se pose dès l’abord : cette chapelle, à qui est-elle ?

On consulte les archives et la mémoire des anciens : Il en ressortit que c’est la frairie, une communauté de village qui l’avait toujours entretenue et on ne trouve dans les actes civils aucune trace disant qu’elle serait un bien communal.

Mais était-elle d’utilité publique ?

Une tempête vint au secours de notre chapelle :

en effet dans la nuit du 29 au 30 décmbre 1705 une violente tempête s’abattit sur Piriac le clocher fut jeté sur le grand corps de l’église et la mer déborda et vint jusqu’à la grande porte de l’église.

Si l’église était encore plus endommagée où célébrer le service divin ? La chapelle de St Sebastien offrait une ressource donc n’etait pas inutile. Ce fut la conclusion tirée le 4 juillet 1841 et la chapelle fut respectée, la route fut déviée au prix d’une courbe un peu pronconcée.



LA CROIX DE ST SEBASTIEN

seule croix de fer de la commune, elle est probablement du 19e siècle et ressemble à plusieurs croix de chemin des paroisses voisines.

Son coeur rayonnant présente un entrelacs de feuilles de vigne. Assez élégante, elle manque malheureusement d' entretien et repose sur une socle de pierre en très mauvais état.

Signalée comme halte au cours des processions du début du siècle, cette croix à proximité d' habitations est actuellement de l'autre côté de la route qui borde la chapelle .

 

, SAINT SEBASTIEN aujourd’hui.

Une animation locale par l’association «  l’entente villageoise de St Sebastien » : loto, repas, spectacle, vide grenier et dernièrement « la fête des voisins ».

Le village de plein air du Razay,

vous accueille dans une ambiance familiale, chaleureuse ; on y côtoie non seulement des vacanciers souvent fidèles mais aussi les autochtones qui se retrouvent autour d’un verre , d’un repas à thème, ou d’une soirée contre les discriminations par exemple…. Loin des ambiances bruyantes et souvent inciviles des communes du bord de mer.

Le four à pain en est le symbole :

Voir l’article publié dans Ouest France en septembre 2010. ( texte et photo Jean Schauer, correspondant)

 

Le 1 er pain de la solidarité sort du four du Razay - Piriac-sur-Mer

lundi 06 septembre 2010

 

Un four à pain, à l'ancienne, vient de voir le jour au centre de vacances du Razay à Saint Sébastien grâce au travail d'une équipe de retraités motivés et solidaires venus de la Sarthe. Une histoire de copains (voir notre édition du 1 er juillet 2010) qui vient de connaître son aboutissement avec la première fournée de pain.

Tous les constructeurs étaient là car aucun n'aurait voulu rater ce grand moment et tous ont mis la main à la pâte. Pour ne prendre aucun risque un boulanger, Nicolas de La Turballe, était venu leur donner de précieux conseils. La première boule de pain sorti du four, tous se sont précipités pour le goûter et, de l'avis général, « il n'y a pas que de la farine dans ce pain car il a le goût de l'amitié et de la fraternité ». Émotion partagée par Patrick, un ancien des chantiers venu fêter sa retraite avec sa famille, des vacanciers et des habitants de Piriac.

Pari réussi pour les auteurs de cette initiative collective qui confient, la larme à l'oeil que « le pain, c'est le symbole du partage et avec ce four on a pu créer un lieu de rencontre et d'échange qui va bien au-delà de sa fonction nourricière ».

Jean Schauer



 

 

 

 

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7 décembre 2016

Piriac : Rue du Fort Baron

 

Ce nom reste une énigme de l'histoire de Piriac pour l'Abbé Letertre lui-même.Il avait bâti une hypothèse valable : "cette dénomination aurait pu être une ironie à l'usage du Pasteur Baron, un des personnages marquants de la lutte entre catholiques et protestants aux XVIe et XVIIe sièclesk, à Piriac. Né à Piriac même, il fut envoyé à Genève pour y faire sa théologie puis revint exercer son ministère au pays natal et au Croisic ; cela lui semblait plus logique que l'emplacement d'un quelconque fort militaire".

"Mais un beau jour, en feuilletant les registres de baptèmes, mariages et sépultures il tomba sur une indication de choix : Un Sieur du Fort Baron, Jean Rodic, fut parrain  à Piriac en 1664"

Sa première hypothèse s'écroulait, le culte protestant ayant cessé depuis plus de 30 ans!... La recherche historique est pleine d'embuches.

ref : Emile Leterte dans une revue de Pen Kiriac

 

chalets fort Baron

Aujourd'hui y logent la capitainerie et l'école de voile :

capitainerie Fort Baron

6 décembre 2016

Piriac : rue du papegault

 

Cette rue se trouve à l'entrée de Kerdinio.

Les papegaults étaient des exercices de tir à l'arc et à l'arbalète, qui avaient pour but de former les hommes de troupe. C'etait en même temps un divertissement qui suscitait parmi le peuple une grande stimulation à cause des réjouissances auxquelles ils donnaient lieu et des privilèges accordés aux " rois des papegaults" roi des arbalétriers et roi des archers c'est-à-dire à l'abatteur dans chacun de ces corps, de "l'oiseau" placé au haut d'un mât, formant cible.

L'institution du papegault fut consacrée à Guérande par des lettres du Duc François II de 1483, confirmées en 1489, 1493,et 1598. A l'origine l'abatteur de l'oiseau était exempt de " toutes tailles, emprunts, aides et autres subventions personnelles" ( archives de la Loire-Inférieure, Turnus Brutus, II, 412) et jouissait de la liberté de vendre " sous un seul brandon tout autant de vin de l'un des pays de Bretagne qu'il le pourra dans l'an de sa royauté" En 1485 ce débit en franchise fut réduit à 6 pipes de vins étrangers pour le roi des arbaletriers, à 4 pipes pour le roi des archers et, pour chacun, à 12 pipes de vin du pays. La double royauté des archers et des arbalétriers fut ramenée à son tour à une seule au début du XVIe siècle, celle de l'arquebuse ou du fusil.Puis à la suite de contestationssurvenues vers 1740 entre les fermiers des devoirs et le roi du papegault, la vent du vin en franchise dont jouissait celui-ci fut réglée par un arrêt de la cour de Guérande, et convertie en une somme fixée à 60 livres par an, payée par kes fermiers des devoirs. De fait le privilège du roi du papegault fut aboli en 1761, les fermiers des devoirs ayant refusé à partir de cette date, de payer cette charge.

La royauté du papegault durait une année et les exercices avaient lieu primitivement dans l'endroit qui fut appel& rue de l'arbalétrie.

Le Croisic et Piriac possedaient également leur papegault ; à Piriac cette institurion ne date que du mois de juin 1556 et fut confirmée par Loui XIV.

Les papegaults furent supprimés en Bretagne par un arrêt du conseil du Roi du 7 mai 1770 zt les sommes attribuées à l'abatteur, réunies aux hôpitaux pour l'entretien des enfants trouvés.

 

ref : note de M. Georges Garnier

Papegault 2

 

 

 

 

6 décembre 2016

Piriac : rue du calvaire

C’est le nom de la rue qui méne, qui monte, vers le vieux cimétière où un christ domine l’entrée.

En 1951 a eu lieu un moment émouvant : un jubilé pour remettre en croix le Christ dont la croix était à changer.

En voici deux photos :

christ jubilé 1951

 

montée du christ 3 001

6 décembre 2016

Piriac: rue de Grenouillet

 

rue de grenouillet vers 1900 001

 

ref Pen Kiriak : "

"A l'origine, il y avait dans les environs une mare dans laquelle les grenouilles organisait leur concert, d'où le nom de cette rue. Nous pouvons y admirer les murs et les ouvertures le long de la rue de Grenouillet, appartenant à la maison qui fait l'angle de la rue de Grenouillet et de la rue Alphonse Daudet, qui appartenait au XVIIème à un couvent de religieuse, avant d'être transformé fin XIXème en un joli manoir équipé d'une tour ronde."

 

castel fleuri pension de famille

 

 

 

 

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6 décembre 2016

Piriac : rue de l 'échapée et Castel Rado

La rue neuve n’existant pas encore, Castel Rado communiquait avec le bourg que par une «  échappée » c"est la seule explication plausible que nous ayons.

le Castel Rado (1626), situé au n° 2 rue Neuve. Propriété au XVIIème siècle du chevalier Rado du Matz ; vieille noblesse bretonne.

, la mansarde du Castel Rado situé du côté de la petit ruelle est surmontéé d'un saumon et  d'une équerre emblème d'une loge maçonnique car dès 1774, une loge "La parfaite Fraternité" existait au Croisic Jean Rado de Launay en était membre. 

castel rado photo 1

 

 Michel Garnier précise :  Cette demeure était la résidence de la famille Rado du Matz de Saint-Guédas, issue de Caden dans le Morbihan. Par les femmes d'origine piriacaise, elle était apparentée aux Eudo de Keroman dont le représentant le plus connu pour avoir participé au financement final de la jetée ( le mole) fut Jean Antoine, gendarme de la garde du roi, décédé en 1787.

6 décembre 2016

Piriac : impasse du Bois d'amour

LE BOIS D' AMOUR DE PIRIAC

ref  Pen kiriak n° 65

Pour les passants actuels, c'est un lotissement avec quelques arbres.

entrée privée du lotissement bois d'amour

Mais au début du siiècle on n'arrachait pas les arbres, on les palntait, comme nous le rappelle l'Abbé Coyaud dans son bulletin paroissial du 27 avril 1941.

Vous connaissez le " Bois d'Amour" de chez nous ? Il avait son charme... En quittant la route du sémaphore, place du commandant Vincent, vous preniez la route à droire qui descend en serpentant vers la plage du Closillot, vous aviez à gauche de nombreux chalets nichés dans la verdure, et puis, au dernier détour, vous arriviez en plein Bois d'Amour que peutêtre certains d'entre vous ont eu la chance de connaître.

(Personnement, Marie-José Filiu) je me souviens des kermesses qui y étaient organisées dans les années 50!je n'ai helas aucune photo de cette époque)

Le cyclone de la mi-novembre a renversé la plupart des arbres qui formaient sa parure : beaucoup sont tombésles racines en l'air, beaucoup ont du être sciés au ras du sol, sans compter que d'autes mains, Hélas! ont complété la sinistre besogne !!!! lamentable !

Il est assez rare de trouver de belles plnatations d'arbres enbordure de mer près d'une pointe (Castelli) balayée par les vents du large. Nous devons notre "Bois d'Amour" à Monsieur RIONDEL, jadis propriétaire de la villa Castelli.

Pendant les hivers 1901-1902 l'équipage de son bâteau " le Trihouart "n'avait pas grand chose à faire. Pour occuper ses matelots, M. RIONDEL, sous la directio du capitaine Jean LALANDE, fit planter des lambertinias, pins arities, tamaris.... sur les 2500 m de terrain qui entouraient la villa. Ce fut une opération laborieuse et délicate, à laquelle prêtèrent leurs concours Guillaume BOURSE de KERVIN et beaucoup d'autres marins. semis de graines, jeunes plants en mis en pots puis plantés.. il y a qune quarantaine d'années écrit l'abbé Coyaud en  1941 !!!!!

 

 

 

 

6 décembre 2016

Piriac : rue de la centenaire

gm

 

 

 

C'etait une femme de caractère, intelligente et bosseuse !

 

meme

 

 

INTREPIDE GRAND-MERE : en 1944-1945 : Les Piriacais privés d'accès aux plages sauf à braver les interdits

Une grand'mère brave les interdits : Madame Adèle Lagré-Bourbin a pris le risque d'aller, à 78 ans, pêcher à marée basse, comme avant, malgré les barrières de barbelés ! Ses chers coquiliages lui manquent : moules. berniques. palourdes et couteaux. Elle a donc l'idée d'emprunter le " touc", grande canalisation. qui va de la venelle du sourd à la côte. Elle en est revenue le panier plein. ravie et fière de son audace. non sans entendre les réprimandes de la famille pour les risques encourus. 

 

 

Tres présente  dans tous les bons coins de pêche à marée basse et sur les plages choisies suivant la direction du vent : tantôt au bâteau de sauvetage, tantôt dans le port et bonne nounou des enfants de la famille et des amis.

un moment de détente devant la baraque du Gros Jules :

1960 baraque gros jules 001

 

Elle avait l'habitude de s'assoir sur ce banc de pierre de la rue qui porte maintenant son nom,  notamment pour y travailler : nettoyer ail et oignons, plumer canards et poulets. 

 

le banc de la centenaire

5 décembre 2016

Piriac: rue des cap- horniers

Anciennement «  chemin du Lehn » et dans les années 50 la municipalité changea les noms des chemins en noms de rues ; c’est ainsi que ce chemin pris le nom de "rue des cap-horniers" évoquant le fait que deux des villas situées devant la plage avaient été construites et habitées par deux capitaines au long cours qui avaient passé ce cap à la voile : Jean Lalande et Emile Baron.

Bon nombre de piriacais se sont lancés dans cette grande aventure qu’était le doublement du Cap Horn : le plus célèbre d’entre eux, que beaucoup ont connu, était Ernest Lebeau. Car il fut aussi maire de 1950 à 1959. Il était capitaine au long-cours ainsi que Jean Lalande ( déjà cité) et Jean Garel. Ernest Lebeau, Lui aussi fit construire la villa «  les récifs » à l’angle de la place du lehn et de la rue des cap-horniers.

Pour faire plaisir à leurs descendants, voici aussi les matelots : Etaient matelot Eugène Aubry, Joseph Jan, Armand Lacroix, Emmanuel Mahé, Constant Mabo, André Nogues, Jean-Louis Rio, Cl ément Loyer, Maximilien Rio, Amédée Rio, Jean Robert, Armand Roussel, Paul Sotin, Antoine Victor, François Mabo et le mousse Patrice Lagré.

Le Cap Horn c’est le symbole d’une époque glorieuse et magnifique des grands découvreurs mais les hommes connaissaient les innombrables périls qu’ils allaient affronter Ces marins des grands voiliers marchands ont sillonné la route du cap Horn reliant l’Europe aux portes du Pacifique, pendant plus de 100 ans, jusqu’en 1925, pour en raporter, du nitrate, des céréales, du nickel, du bois etc…

Affrontant les mers les plus inhospitalières, quelque soit la saison. Les cap-horniers ont écrit une des plus belles pages de l’histoire de notre Marine marchande.

S’ils ont survécu aux pires dangers, c’est grâce à des valeurs forgées petit à petit et qui sont toujours d’actualité : le courage, la ténacité et la solidarité.

Avant sa mort le capitaine Lebeau a tenu à écrire ses mémoires. ( revue Pen Kiriak n° 62)

Ref : en grande partie Georges Garnier

carteARG5031 cap horn

leon XIII 1907 voilier cap-hornier

5 décembre 2016

Piriac : place de la chope

La première boulangerie de Piriac y fut construite ; c’était la boulangerie qu’admirait Léon Daudet enfant et avec  une « échoppe » elle  faisait de cette petite place le centre commercial du pays.

Comment allait-elle devenir la place de « la chope » ? chope comme shop en anglais ?

D’apres Monsieur Duquesnel, « l’échoppe était une petite boutique en planche ordinairement en appentis » Un acte juridique retrouvé à Bordeaux précise : «  Qu’il soit  permis de bâtir des chopes tant au-dedans qu’au dehors des villes, le long et attachées aux murs d’icelle ( 24 mars 1664).

 

puits place de la chope

place de la chope 001

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