LE BRANZAIS à Pénestin
"Le Branzais" se situe sur la côte Nord de Pénestin, en bordure de Vilaine, à mi-chemin entre le bourg de Pénestin et le village de Tréhiguier.
On retrouve la trace de ce lieu-dit sur des actes notariés du 17e Siècle avec l'orthographe Branzay. Il apparait en 1834 sur le cadastre napoléonien sous l'orthographe Bronzay.
L'une des hypothèses pour expliquer ce toponyme serait de le traduire par le vieux breton avec l'association de "bran" ("bren") qui désigne une colline boisée, et de "scau" ou "sceu" ("skav") qui signifie sureau.
On retrouve le suffixe latin "eta" (littéralement "le lieu où il y a") qui donne la terminaison "-ais", visible également dans "la Sauleraie".
"Le branzais" pourrait donc très simplement signifier "colline boisée où pousse le sureau", un arbuste ou plantes herbacée du genre Sambucus, appartenant à la famille des Caprifoliacées.
La topographie des lieux ne présente cependant pas de colline au Branzais, et "skav", sureau, ne peut évoluer en "-zais" d'un point de vue phonétique.
Le suffixe d'origine latine -ETA ou -ETUM n'entre pas plus en composition dans ce nom : Le Branzais est plus certainement identique à Branzay en Piriac, noté Branzec et Bransec en 1572, où se reconnait le mot breton BRANSEG, "pointe".
Le Branzais côtoie en revanche la POINTE de Pengrin.