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Des Noms et des Hommes
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10 novembre 2011

LES LEHNS de Piriac

Ce mot breton représente un lieu humide et saumâtre, marais ou simple mare plus ou moins en communication avec la mer.

A Piriac, sur les documents anciens on  relevait :

- le lehn de Porh er Steir, celui de Pot au Loup,

celui de Saint-Michel ( place du lehn, ),plans cadastrale plage pk80 001

celui de Pen ar ran, du Pado, de Lérat, de Port Nabé.

Tous ces lehns étaient alimentés par des ruisseaux et tous en communication avec la mer à marée haute, à l’exception de celui de Pen Aran à moins que son niveau n’ait été relevé par la mine d’étain.

La plus part ont disparu :

Le lehn de Porh er Steir  et celui de Port Au Loup ont été coupés en deux par la route côtière construite après la guerre.

Le Lehn de Saint Michel, dans le vieux quartier de Piriac, s’engageait dans la rue des Cap-Horniers. Après la guerre il fut planté de peupliers et aujourd’hui c’est la place du marché avec son grand parking. Il en existait un autre entre le Castel et la poste.

A Pen ar ran les cartes récentes notent encore l’appellation de lehn , à l’accés à la plage du Bichet, parking actuel.

Celui du Pado, coupé par la route côtière était presqu’intact jusqu’en 1970.

Celui de Lérat, connu sous le nom du « palud » est l’un des plus important pour l’entrée de la mer. On y péchait des espèces de poissons d’eau salé jusqu’au début du 20e siècle. On y trouve aujourd’hui de la verdure et un terrain de sport.

Port Nabé dit aussi Vallon de Brandu  est réputé pour avoir été un port antique  où on aurait commenceé l’exploitation de l’étain. C’était un marais sec l’été. En voulant assecher ce vallon on a construit une buse sous la route côtière et en fait cette réalisation  a créé un plan d’eau permanent, même l’été. Les hérons dérangés par  la construction du village vacances de Praillane sont partis mais  les canards et poules d’eau y prolifèrent. Ce lieu est donc le seul lehn qui ait gardé son caractère marécageux.

 

Source :Jacques Bachelier 1994

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