LERAT en PIRIAC

Lérat, est le second port de Piriac, les divers pohrs n’étant au vrai sens du terme que des anses.

Origine du nom :

On trouve Lesrat en 1572 (Henri Quilgars, Dictionnaire Topographique), ce serait un nom breton composé du préfixe LEZ, "cour seigneuriale", et du nom d'homme vieux breton RAT, RAD, signifiant "grâce, faveur, récompense".

En 1697 dans le récit du naufrage d’une frégate «  LA GUERRIERE »,on trouve : L’ERAT

Une autre hypothèse dont on trouve trace dans des documents antèrieurs à l’an 1000, lasserait entendre une origine gallo-romaine : Une villa gallo-romaine « liracum » du nom de son propriétaire LIRUS.

La côte de FRESSIGNE :

Ce toponyme vient d’un patronyme dont la plus ancienne forme que nous ayons trouvée est « Frécigné », la souche familiale se trouvant dans la région de Sarlat, ce nom venant du « frêne », l’arbre. Laboureurs à la vie rude et précaire et recherchant de meilleurs conditions de vie une branche de la famille arriva vers 1800 à Lérat en Piriac. Ils habitaient sur la côte de Lérat qui n’était qu’une simple dune désertique. Ils pratiquaient la pêche côtière et l’habitude fut prise d’appeler cette côte « la côte des Fressigné ». La municipalité de Piriac a voulu en officialiser cette ancienne appélation. Son ancien nom était « la levée aux coqs »

La balise LES ROUZEUX , au large de Lérat, émergeant à marée basse, les rochers des Rouzeux : ce nom viendrait de leur couleur rousse, ( rouzeü en vannetais et rouzoü en BZH, pluriel de rous).

LES CONSERVERIES :                                        

Le XIXème siècle est celui de la pêche à la sardine pour Piriac. Elle avait toujours été pratiquée au cours des siècles mais elle s’était interrompue pendant près de 100 ans après la découverte du Canada (XV^ème siècle). Les armateurs piriacais préféraient alors envoyer leurs bateaux pour Terre-Neuve. Suite à l’invention de la conserve par Nicolas Appert en 1809, la pêche reprend et les usines de conservation fleurissent sur la côte. Deux conserveries vont être crées à Lérat, l’usine de l’étier ( Famille Peltier 1842) et l’usine du vieux Lérat Gentl 1865).

source : revues Pen Kiriak ( M Georges et Michel Garnier) et intervenant BL

Comments

[fressigné yann]

Le premier Fressigné a s'installer à Piriac se nommait Pierre. Né en 1762 à Saintes (17), je n'ai pu remonter plus loin dans la généalogie familiale. Vous précisez sur votre site que notre famille est originaire de Sarlat. Cela est possible mais je n'en ai trouvé aucune trace à ce jour (voir site généalogique joint).

[Baranger]

Bonjour
Beaucoup d'affirmation sur des armateurs piriacais qui armaient pour Terre Neuve. Dans toutes les recherches effectuées jusqu'à ce jour, aucun armement de ce type à Piriac. Les marins s'enrôlaient au Croisic.
Salutations

[Bertrand]

Bonjour,

"rouzeü en vannetais et rouzoü en BZH, pluriel de rous" : je suppose que vous avez voulu dire "rouzoù en KLT". BZH veut dire Breizh, "Bretagne" ; KLT désigne les dialectes bretons de Cornouaille, Léon et Trégor, par opposition au dialecte vannetais.

Quant à l'hypothèse Lérat = *Liracum, elle ne repose sur aucun élément concret ; elle est même en contradiction avec la forme Lesrat de 1572.

Cordialement.